Publié le 13 juillet 2023

23es Rencontres économiques d’Aix-en-Provence : "Recréer l'espoir"

Plus grand forum économique d’Europe, avec plus de 6 000 participants et 47 pays représentés, les Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence représentent les différentes parties prenantes de la société. Philippe Wahl, président-directeur général du groupe La Poste, et Philippe Heim, président du directoire de La Banque Postale, ont participé à la 23e édition des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence du 7 au 9 juillet.

Réfléchir le temps d’un week-end, de conférence en débats, sur comment "Recréer l’espoir", c’est ce que proposaient, cette année, les Rencontres Economiques d’Aix-en-Provence.

Dans le contexte inédit actuel de convergence de crises économiques, sociales, sanitaires, écologiques et géostratégiques, comment ne pas céder au pessimisme, agir et créer les conditions de la sortie de crise ? Durant ces trois jours, plus de 360 intervenants ont débattu à l’occasion de 67 sessions interactives et débats, visant d’abord à mettre en lumière les domaines dans lesquels les espoirs sont forts puis, à réfléchir à des propositions audacieuses pour créer la société et le monde de demain.

Philippe Wahl a débattu aux côtés de Rodolphe Saadé, PDG de CMA-CGM, Édouard Philippe, ancien premier ministre et fondateur du groupe parlementaire Horizons, et Véronique Bédaguen, PDG de Nexity, sur le thème "Quels choix de société ?"

Invité également sur le plateau de La Tribune, Philippe Wahl a eu l’occasion d’évoquer les actions menées et la responsabilité portée par La Poste dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. "Pour La Poste et les postiers, être leader de la décarbonation, c’est être en avance et indiquer à la société le chemin qu’elle doit prendre", a-t-il ainsi affirmé, avant d'évoquer les partenariats de La Poste avec CMA CGM et Michelin : "Les grands acteurs français sont unis pour faire avancer l’économie du pays."

Les bénéfices ne peuvent pas être la seule raison d’être des entreprises. Nous ne pouvons changer le modèle économique que si chacun des acteurs change son propre modèle. C’est par la prise de responsabilité des entreprises, de l’État, de la société civile et des clients que nous pourrons y arriver.

Photo de Philippe Wahl Rapport d'activité intégré 2022

Philippe Wahl

Président-directeur général du groupe La Poste

Philippe Heim, président du directoire de La Banque Postale, a quant à lui participé à la plénière "Croissance soutenable, a-t-on vraiment le choix ?" aux côtés du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique, Bruno Le Maire, de la directrice générale de Solvay, Ilham Kadri, et du président d’Eurogroupe, Paschal Donohoe. 

Quant à Stéphane Dedeyan, directeur général de CNP Assurances et membre du comité exécutif de La Banque Postale, il a participé à une table ronde dédiée à la valeur et au sens du travail face aux nouveaux enjeux de la société, intitulée "Travailler pour vivre ou vivre pour travailler ?".

Le coût de l’inaction est bien supérieur au coût de l’action. Les territoires ont un rôle à jouer très important et le secteur bancaire peut aider les collectivités à créer de la valeur en participant à cette transition.

Philippe Heim

Président du directoire de La Banque Postale

Nous avons fait nous, chez CNP Assurances, le choix de faire de l'autonomie des collaborateurs un mantra et de mettre cette philosophie au cœur de la culture de l’entreprise

Stéphane Dedeyan

Directeur général de CNP Assurances

Au-delà des multiples sessions proposées, les Rencontres auront été un moment unique, où tombent les barrières habituelles entre les disciplines, les métiers, les âges et les nations.

Elles sont aussi une formidable occasion de rencontres informelles entre les leaders d’opinion et le public. A l’issue de ces trois jours de débats, une déclaration finale aura formulée les propositions de politique économique.

Plus qu’un monde désirable, il faut un monde vivable. La transformation écologique va coûter cher aux plus modestes. La solution est de baisser la rentabilité du capital pour réduire les inégalités produites par le coût de la transformation écologique.

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