Logistique urbaine : des plates-formes innovantes pour optimiser les flux
Pour passer du gros camion à l’utilitaire électrique, au vélo cargo ou au chariot pour la livraison finale, La Poste a dû repenser ses flux logistiques autour d’infrastructures relais.

La livraison mutualisée
Face à l’accroissement constant des flux de colis, la solution la plus évidente pour éviter la congestion et la pollution consiste à mutualiser les infrastructures et les moyens de transport. L’objectif est de réduire au maximum le nombre de véhicules en circulation, en activant deux leviers : charger les véhicules au maximum de leurs capacités d’emport, et limiter les distances parcourues en quatre-roues à l’intérieur de la ville.
L’emplacement des infrastructures est crucial. Les grandes infrastructures de tri ou de stockage seront localisées à proximité des axes routiers, avec des camions de gros tonnage en entrée et des utilitaires légers en sortie. Les petites infrastructures seront situées à proximité des destinataires, avec des utilitaires légers en entrée et des moyens de transport doux (chariots, vélos-cargos) en sortie.
Se dessine ainsi un schéma de logistique urbaine vertueux qui concilie la qualité de service, dont le respect des délais, et la qualité de vie, donc l’attractivité, des centres-villes.
La Poste a rodé ce schéma sur ses propres activités en mutualisant les flux de Colissimo, Chronopost et DPDgroup, avant de le proposer aux acteurs économiques des grandes agglomérations. Depuis 2019, la société Urby stocke leurs marchandises dans des entrepôts situés en périphérie, puis les livre en véhicules à faibles émissions aux commerces du centre-ville. Une solution logistique “augmentée ” de nombreuses facilités, telles que le stockage d’articles, la livraison de clients particuliers directement depuis l’entrepôt ou la récupération de recyclables, qui simplifient la vie des commerçants.
