Publié le 7 janvier 2019

CES 2019 : La Poste de retour à Las Vegas !

Pour la cinquième année consécutive, La Poste sera présente au CES de Las Vegas, du 8 au 11 janvier 2019. Elle y présentera les innovations développées par elle-même et par les start-up de son programme French IoT en mettant en exergue ses avancées dans le domaine de l’e-santé. Elle y réaffirmera également, par la voix de sa directrice générale adjointe, son engagement en faveur de la parité hommes-femmes dans le numérique.

Comme les années précédentes, La Poste sera installée à deux endroits du salon. Dans la zone principale du CES, avec un stand où 6 facteurs et 2 chargés de clientèle en bureau de poste présenteront les innovations portées par La Poste et ses filiales. Mais aussi à l’Eureka Park, avec un stand sur lequel 17 start-up, dont les 15 lauréates du concours La Poste French IoT 2018, exposeront leurs innovations.

Il y a cinq ans, La Poste se rendait au CES de Las Vegas pour y présenter des innovations numériques plutôt pensées pour simplifier et/ou prolonger les activités du facteur : applications dédiées installées sur le smartphone du facteur pour suivre les colis ou recueillir la signature du client, expédition de colis à domicile, service de veille sociale Veiller sur mes parents, etc.

Cette année, La Poste, qui s’impose désormais comme un acteur reconnu et engagé du numérique français, dévoile une dizaine d’offres grand public en les exposant selon quatre thématiques qui font rimer proximité et numérique : « Ma vie médicale » (Health), « ma vie de famille » (Family), « ma vie de jeune adulte » (Young adult) et « ma vie professionnelle » (Work).

Avec les autres innovations présentées sur le stand, comme celles réunies sous la thématique « ma vie de citoyen » (City), plutôt destinées aux collectivités locales, pas moins de 17 solutions seront présentées sur le stand !

Cinq ans après son premier CES, La Poste a largement conforté sa place dans l’écosystème numérique français, en partie grâce à son programme French IoT, qui fédère désormais plus de 200 start-up, mais aussi grâce à ses propres activités de développement, notamment dans le secteur de l’e-santé, sur lequel elle s’est positionnée l’année dernière, lors du CES 2018, avec le lancement de l’application La Poste eSanté.

Dans ce domaine, La Poste a, depuis un an, définit une voie de développement, à laquelle se sont associées des entreprises et des start-up partenaires. Il en sera largement question lors des prises de parole des représentants du Groupe sur le salon, de même que sera abordée la question de la parité hommes-femmes dans le numérique, un sujet à considérer d’urgence à l’heure où les entreprises françaises ne parviennent pas à couvrir leurs besoins en compétences numériques.

La Poste, acteur majeur de l’e-santé

C’est à l’occasion du CES 2018 que La Poste a annoncé le lancement de La Poste eSanté, une application gratuite de « monitoring santé » qui permet à chacun de relever et de suivre ses données physiologiques (poids, fréquence cardiaque, glycémie, etc.) par saisie manuelle ou en lien avec des objets connectés. À partir des mesures qu’il a relevées, l’utilisateur peut ensuite obtenir les conseils génériques de l’application, ou partager ses données avec son médecin dans le cadre d’un suivi thérapeutique et recueillir rapidement son avis.

Depuis un an, de nombreux partenariats ont été noués avec des établissements de santé. L’hôpital Bichat, le réseau de cliniques privées Elsan, le laboratoire pharmaceutique Arrow, l’institut de l’après-cancer Rafaël, l’institut hospitalo-universitaire de Strasbourg, le réseau de laboratoires d'analyses médicales Cerba Healthcare, tous ont perçu l’intérêt de l’écosystème numérique développé par Docaposte, l’une des filiales de La Poste spécialisée dans la dématérialisation et l’archivage électronique, premier hébergeur de données de santé en France [01].

Grâce à cet écosystème, en effet, ils peuvent facilement interconnecter leurs propres systèmes d’information à la plateforme numérique ultrasécurisée de Docaposte pour échanger des informations avec leurs patients par l’intermédiaire d’une application mobile telle que La Poste eSanté.

Les avantages sont nombreux : accélération des démarches administratives, réduction des durées d’hospitalisation (possibilité de suivi à distance), sécurisation du parcours de soin (meilleur partage de l’information avec le patient et ses autres thérapeutes), personnalisation du suivi médical… autant d’améliorations du parcours de soin dont le praticien, comme son patient, bénéficient pleinement (plus d'informations ici).

En se positionnant sur le secteur de l’e-Santé, La Poste s’inscrit dans son rôle historique d’intermédiaire de confiance, et elle tient sa promesse de simplifier la vie des Français, de tous les Français.

Le numérique ? Pas sans les femmes !

C’est un fait, la parité hommes-femmes ne s’impose pas aussi rapidement dans toutes les filières professionnelles. Alors que la part des femmes dans le secteur de la médecine a considérablement augmenté en 30 ans, elle a été divisée par deux dans le domaine de l’informatique. Une affaire de représentations sociales ? Très probablement. De celles qui encouragent les hommes à s’engager dans la filière informatique et dissuadent les femmes d’en faire autant...

Comment peut-on accepter que les femmes soient tenues à l’écart du secteur qui présente aujourd’hui, et pour longtemps, d’excellentes perspectives d’emploi et de carrière ? Comment peut-on admettre que les femmes ne soient pas parties prenantes des évolutions, à forte composante numérique, qui vont profondément transformer notre société : intelligence artificielle, smart city, e-santé, domotique, gestion de relation citoyenne, etc.

C’est une affaire de pédagogie. Il faut en finir avec la figure très masculine du geek. Les femmes et les hommes doivent, dès l’école primaire, savoir que les métiers du numérique leur sont également ouverts. Ce n’est pas seulement une question de valeurs, mais d’urgence économique : la demande des entreprises en matière de compétences numériques n’est aujourd’hui pas couverte par les quelque 67% d’hommes et 33% de femmes qui sont aujourd’hui dans la filière informatique !

La mobilisation s’organise. Trente associations se sont réunies au sein du collectif Femmes@Numérique pour promouvoir la parité dans tous les secteurs de l’économie, et plus spécifiquement dans les secteurs de la technologie, des sciences et du numérique. Leurs actions seront en partie financées par les 42 entreprises qui ont rejoint la fondation Femmes@Numérique, dont La Poste.

Au sein du Groupe, dont le combat en faveur de la parité hommes-femmes ne date pas d’hier, c’est Nathalie Collin, directrice générale adjointe du Groupe La Poste, en charge du numérique et de la communication, qui porte la conviction que le numérique ne se fera pas sans les femmes. Elle s’est déjà exprimée sur le sujet dans les pages de La Tribune ainsi que dans Madame Figaro, elle le fera également sur le salon le mardi 8 janvier à 17h, à l’occasion d’une première « Rencontre des Femmes du Numérique », où elle lancera notamment l’appel aux votes de l’opération menée avec KissKissBankBank.

Plus d’informations en consultant notre dossier de presse.

  1. (1)Docaposte héberge déjà, en toute sécurité et toute confidentialité, des dizaines de millions de dossiers santé (dossiers pharmaceutiques, dossiers bénéficiaires, dossiers assurés…).