Publié le 7 décembre 2020

Soutien du commerce local : Sélestat souscrit à "Ma Ville Mon Shopping"

La ville de Sélestat, troisième pôle économique du Bas-Rhin, compte 20 000 habitants pour environ 900 commerçants ou artisans. Afin de développer le commerce local, la ville vient d'adhérer à "Ma Ville Mon Shopping", un service permettant aux commerçants et artisans de développer leur activité à distance.

"Ma Ville Mon Shopping" est une plateforme de vente en ligne permettant aux villes de mettre en relation leurs citoyens et leurs commerçants. En cette période de fin d’année, dans un contexte de crise sanitaire, les enjeux sont cruciaux. Édouard Faller, président de l’association "Les Vitrines de Sélestat", témoigne des avantages de l’offre et évoque l’accompagnement de La Poste.

Édouard Faller, président de l’association "Les Vitrines de Sélestat"
Édouard FallerPrésident de l’association "Les Vitrines de Sélestat"
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Pourquoi avoir fait le choix de "Ma Ville Mon Shopping" ?

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Édouard Faller : "Les conditions offertes par La Poste sont les meilleures du marché. Les frais sont bas, la mise en place rapide. C’est franchement parfait. J’ai donc proposé cette solution à la communauté de communes de Sélestat, qui a accepté de prendre en charge l’abonnement. A mon sens, choisir La Poste est évident. L’entreprise est forte à l’échelle nationale, mais son implantation est aussi locale. Nous faisons travailler les gens du coin. La plateforme est géolocalisée. Aucune autre ne le fait aussi bien. L’idée est de rapprocher les produits des clients, de consommer local, ce qui est tout à fait adapté à la situation actuelle.  C’est un service supplémentaire pour les petits commerçants, une corde de plus à leur arc ".

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Les commerçants ont-ils adhérés au service ?

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Édouard Faller : "Sélestat compte 20 000 habitants et représente le troisième pôle économique du Bas-Rhin. Nous avons environ 900 commerçants ou artisans. La plateforme "Ma Ville Mon Shopping" accueille entre 30 et 40 d’entre eux. C’est déjà bien... mais pas suffisant. Pour justifier l’abonnement auprès de la communauté de communes, nous devons être 100 à 150 au moins. Plus il y aura de choix, plus les clients répondront présents.  Mon travail consiste à convaincre les commerçants de s’inscrire. Certains ont souscrit à des solutions similaires et sont un peu réticents. Je passe beaucoup d’appels. En parallèle, La Poste va lancer une campagne téléphonique afin de sensibiliser les commerçants à l’intérêt de la plateforme ".

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Envisagez-vous l'avenir avec "Ma Ville Mon Shopping" ?

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Édouard Faller : "Honnêtement, "Ma Ville Mon Shopping" est le rebond qu’on attendait. Cela va nous aider à générer de l’activité et des fonds en local, à garder des services de proximité qui, sans cette solution, disparaîtraient. Avec suffisamment de représentativité sur la plateforme, nos commerces réussiront à modifier les habitudes de consommation en faveur du local. Les clients qui commandent en ligne le feront toujours. Autant que ce soit chez leurs commerçants de proximité... ".

L'offre Ma Ville Mon Shopping a séduit de nombreuses autres collectivités du Grand Est : la communauté de communes du Pays Haut Val d'Alzette, la communauté d'agglomération du Val de Fensch, la communauté de communes de Saint-Avold, la commune de Saint-Avold, la commune de Forbach et la commune d'Haguenau.