Publié le 12 janvier 2021

Faciliter la livraison du dernier kilomètre

Alors que le transport de marchandises occupe 30 % de la voirie et représente 10 à 20 % du trafic en ville, Urby permet de faciliter la livraison du "dernier kilomètre " en mode doux. En Occitanie, la filiale, implantée à Toulouse et Montpellier, s’associe aux entreprises locales pour optimiser leurs livraisons.

C'est ainsi que, depuis octobre 2019, Urby travaille avec l’enseigne toulousaine Midica, le plus grand magasin "maison & déco" du centre-ville. Ne disposant d’aucun espace de stockage, Midica était, auparavant, quotidiennement approvisionné par une quinzaine de véhicules de livraison. Désormais, c’est un seul camion d’Urby qui alimente quotidiennement le magasin et organise son réassort. Une rationalisation du flux de livraison permettant également de réduire significativement les nuisances sonores et la circulation.

Fraichy, le marché en ligne de produits frais, s'est également associé avec Urby, en juillet 2020. Une optimisation logistique permettant aux Toulousains de se faire livrer leurs courses en provenance directe de leurs commerçants de quartier, partout en ville. "Urby défend un modèle de développement économique responsable, construit sur le principe qu’un véhicule qui vient livrer en cœur de ville doit en ressortir avec des produits à recycler" explique Alain Baret, directeur d’Urby Toulouse. "Ce modèle repose aussi sur la mutualisation des livraisons avec d’autres transporteurs afin de réduire le nombre de véhicules qui circulent dans les agglomérations ".

Une démarche responsable

Chaque année, 270 tonnes de déchets biologiques à recycler sont livrés par Urby à Cler Verts, une PME toulousaine spécialisée dans la vente de compost et le recyclage de déchets organiques. Ces déchets sont issus de la restauration collective. Le Mama Shelter, hôtel-restaurant basé au cœur du centre-ville de Toulouse, fait ainsi appel à Urby chaque semaine afin de gérer ses biodéchets. "Les restes alimentaires de la restauration sont massifiés chez Urby puis collectés par un de nos camions" explique Jean-Luc Da Lozzo, Président-Fondateur de Cler Verts. "Après préparation, ils sont envoyés vers le méthaniseur pour être transformés en gaz qui, brûlé, génère de l’électricité. Celle-ci bénéficie aux habitants du territoire, via le réseau EDF. Le digestat, matière résiduelle, a les propriétés d’un fertilisant, utilisé par les agriculteurs autour de nos sites ". Un cercle vertueux qui démontre que la logistique inversée a de belles perspectives devant elle.

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