Publié le 7 décembre 2020

Mécénat de compétences : Les postiers au service de l'ESS

Le Groupe La Poste est reconnu comme l’un des partenaires les plus actifs en matière d’engagement envers le milieu associatif et l'économie sociale et solidaire (ESS). Grâce au mécénat de compétences proposé par Le Groupe La Poste, Sylvie Andreotti s’est engagée auprès de l’association "Énergie Jeunes" dont elle partage les valeurs.

Chaque année, La Poste encourage ses collaborateurs à donner du temps à des associations et d’agir pour une meilleure cohésion sociale. Cela permet aux salariés de trouver un nouvel élan, que ce soit par le biais du mécénat de compétences de fin de carrière ou le nouveau dispositif de mécénat de compétences de courte durée (quelques heures à quelques jours par an) accessible tout au long de la carrière .

Dans le cadre de son mécénat de compétences de fin de carrière, Sylvie Andreotti (photo ci-dessus) a rejoint l’association "Énergie Jeunes". Pendant le premier confinement, son action auprès des collégiens de quartiers moins favorisés a pris encore plus de sens.

Sylvie Andreotti
Sylvie AndreottiMembre de l'association "Énergie Jeunes"
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Pourquoi avoir fait le choix du mécénat de compétences ?

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Sylvie Andreotti : "Lorsque j’ai eu connaissance du projet de mécénat de compétences, je venais de réaliser une formation "bilan de compétences et réorientation". Cette formation est intervenue après avoir eu de gros soucis de santé. Ce sont des moments de vie où l'on fait le point sur ce que l’on souhaite réellement. Le mécénat de compétences m’est alors apparu comme une évidence. J’avais envie d’apporter une plus-value à une association dont je partage les valeurs. La disponibilité des ressources humaines de La Poste afin de me donner toutes les informations utiles et le soutien de mes supérieurs hiérarchiques sur ce projet ont été décisifs ".

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Votre choix s’est porté sur l’association "Énergie Jeunes". Quel est son objectif ?

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Sylvie Andreotti : "Former à la persévérance scolaire les collégiens des quartiers les moins favorisés pour mettre fin au phénomène de décrochage scolaire de masse. Le but est de démontrer que le fatalisme social peut se combattre, redonner confiance, faire acquérir des habitudes de base, surtout chez les plus jeunes. Nous travaillons sur l’autonomie, l’autodiscipline, l’aspiration à exploiter son avenir. Pour les plus grands, nous leur ouvrons une fenêtre sur le monde des métiers ".

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En quoi consistent vos actions ?

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Sylvie Andreotti : "J’ai débuté en tant que responsable collèges sur Paris et je suis maintenant déléguée départementale Paris. Mon rôle va désormais consister à prendre en main les relations avec le rectorat de Paris. Je vais également continuer de travailler avec les différents intervenants dans les collèges en réalisant des interventions en classe sur différents thèmes en fonction du niveau ".

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Avec le confinement, il semblerait que vos missions aient pris encore plus de sens ?

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Sylvie Andreotti : "Pendant le premier confinement, nous avons mis en place une approche individuelle avec les élèves les plus en difficulté. Les collèges nous transmettaient, avec l’accord des familles, le nom des élèves concernés. Nos animateurs les contactaient par téléphone ou en visioconférence si cela était possible deux fois par jour : le matin pour faire le point du travail à faire et le soir pour évaluer le résultat, rectifier le tir si nécessaire et féliciter l'élève pour le travail accompli. Nous avons constaté que beaucoup d’enfants n’avaient pas d’ordinateur. Nos partenaires, d’une extrême générosité, nous ont offert des ordinateurs portables pour 500 élèves. Lors de la distribution sur l’Île-de-France, ce fut un superbe moment d’émotion. Malgré le deuxième confinement, nous poursuivons nos interventions habituelles en classe pour les collèges qui le souhaitent ".