Publié le 5 février 2019

Élanceurs 2018 : Eau et vie

La création de deux structures complémentaires permet de poursuivre deux évolutions en parallèle qui contribuent à l’amélioration des conditions de vie. D’un côté, la création d’une entreprise sociale qui va agir en tant que syndic de proximité. De l’autre, une association va, avec les habitants, mettre en place des activités pour investir le lieu de vie. Comme par exemple, des ateliers pour apprendre à peindre une pièce.

L’expérience montre que la construction d’infrastructures (réseaux d’eau, latrines, égouts) a un impact positif et durable à condition qu’un accompagnement social des bénéficiaires structure leur mobilisation dans la mise en œuvre des projets. Il s’agit de renforcer leur capacité à s’organiser en une communauté qui vise un objectif partagé (l’amélioration de leurs conditions de vie), ainsi que d’organiser un lien de proximité adapté entre ces populations et les fournisseurs des services urbains. Les habitants des zones précaires ne sont pas de simples bénéficiaires mais des acteurs du développement avec des droits et une expertise.

Travailler en collaboration avec la population, les leaders des quartiers, les autorités locales et les concessionnaires d’eau, d’assainissement et de déchets est donc un facteur de réussite de ces projets.

Aujourd’hui, Eau et Vie travaille dans les quartiers défavorisés urbains des Philippines, du Bangladesh et de la Côte d’Ivoire.

Pour en savoir plus sur les actions menées par l’ONG, rendez-vous sur leur site.